vendredi 16 novembre 2012

Projet origami: 16- étoile filante de Tanabata.

Les deux prochaines semaines du "Daily Origami Project" sont consacrées à Tanabata qui est la fête des étoiles au Japon qui a lieu le 7 juillet. Tanabata signifie d'ailleurs "soir du septième" et une légende y est associée:

L'empereur céleste avait sept filles. La plus jeune, experte en tissage, était appelé la Tisserande (Shokujo ou Ori Hime). Assise chaque jour devant son métier elle ne tissait pas des tissus ordinaires mais uniquement des brocarts célestes pour chaque changement de saison. Chaque jour l'arrangement du Ciel était un de ses chefs-d'oeuvre. Un jour, la princesse, qui s'ennuyait au Ciel descendit se promener sur terre. Là elle rencontra un jeune vacher que tout le monde surnommait le Bouvier (Kengyû). Ils tombèrent immédiatement amoureux l'un de l'autre. Insatisfaite de sa vie solitaire au Ciel et de la surveillance sévère de son père,
rêvait d'un amour passionné, d'un avenir heureux et d'une vie paisible. Elle décida donc de rester sur terre auprès de son compagnon le Bouvier. Ils formèrent alors un couple inséparable. L'homme travaillait aux champs et la femme tissait... Quelques années passèrent; de leur amour un garçon puis une petite fille naquirent. Mais bientôt l'empereur céleste, mis au courant de la nouvelle vie de sa fille, entra dans une colère violente et envoya un génie chercher sa fille pour la ramener au Ciel. Séparée de son mari et de ses enfants, la princesse se mit à pleurer de douleur. Constatant la disparition de sa bien aimée, le Bouvier plaça ses enfants dans deux paniers aux deux bouts d'une planche et partit à sa recherche. Mais au moment où il s'apprêtait à rattraper son épouse captive d'un génie céleste, la femme de l'Empereur apparut et fit naître d'un geste de la main une rivière large, profonde et aux eaux tumultueuses qui stoppa l'avancée du Bouvier. Très affligé, ce dernier ne voulut pas quitter le bord de la rivière. Et sur la rive opposée, la tisserande ne cessait pas de verser des larmes, restant sourde aux injonctions répétées de son père de reprendre son travail de tissage céleste. Devant tant d'obstination, l'empereur fit une concession: il permit à sa fille de retrouver son amant une fois l'an. Depuis, chaque année, le septième jour du septième mois du calendrier lunaire, les pies célestes forment une passerelle provisoire au-dessus de la voie lactée (Ama no gawa), sur laquelle les amants stellaires: Véga et Altaïr, renouvellent leur serment d'amour.

Cette légende fut probablement introduite au Japon au cours de l'ère Nara (710-794) et incorporée à la légende indigène narrant la vie de la princesse Oto Tanabata, réputée pour les brocarts qu'elle tissait en l'honneur des dieux. Ce n'est cependant qu’à l'ère Heian (794-1185) que Tanabata devint une fête populaire.


Il y a bien sûr plusieurs variantes à cette légende:
 On raconte par exemple que lorsque le moment est venu pour Véga et Altaïr de se retrouver, un groupe de pies se réunissent pour former un pont avec leurs ailes, que les deux amoureux utilisent pour se rejoindre. Il est dit aussi que s' il pleut le jour des retrouvailles, les pies ne peuvent pas venir et le couple doit attendre jusqu'à l'année suivante pour se revoir.
(Texte pris ici)

Tanabata Shooting Star

Design: Traditionnel

Nous commençons donc par une étoile filante plutôt jolie et qui peut aussi à mon avis servir de décoration pour Noël!

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